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L.A Here I Am ! – La compétition

Dans mon précèdent article je vous parlais de la naissance de mon projet d’aller à l’étranger pour faire une année d’étude. (Si tu l’as pas lu, vas-y il est rigolo : http… En plus je parle de Pokemon, de kangourou, et de surfeuses blondes)

Pour pouvoir me qualifier et rentrer dans la compétition parmi tous ceux qui veulent partir loin étudier au soleil, il a fallu que je passe par la case TOEIC.
J’ai eu la chance de le passer dans de super conditions. Je crois vraiment que j’aurai pas pu faire mieux.
Mon école m’a organisé une session rien que pour moi avec option résultats express pour que je puisse être dans les temps pour m’inscrire. Donc au lieu d’être dans une salle immense remplie à ras-bord dans une Fac à l’autre bout de la ville et attendre 2 semaine pour avoir les résultats, j’étais dans une petite salle de mon école, avec juste deux autres élèves, et j’aurai les résultats sous 4 jours. Royal.

Ensuite c’était ma prof d’anglais qui me faisait passer le test. C’est elle qui m’a fait faire tous mes tests blancs, et qui me soutiens à fond dans ce projet.
Et en plus, je le passais sur un créneau de cours durant lequel j’avais un examen blanc ultra relou. Royal.

Je pense pas en avoir déjà parlé sur ce blog mais j’ai énormément de chance. Le cul bordé de nouille comme dirai ma mère (paix à ses expressions moyennageuses.) Vous ne me croyez pas ? Déjà, passer son TOEIC dans ces conditions, c’est typiquement avoir le cul bordé de nouilles. Alors en plus tomber sur un sujet que j’avais déjà fait 3 semaines auparavant.. Ouais là c’est un autre niveau de chance. Avoir le cul bordé de tortellini al dente saupoudré de parmesan.

Les résultats avaient beau arriver 4 jours plus tard, ça m’a paru être une éternité. j’avais beau avoir fait le sujet sur lequel j’étais tombé, c’est pas pour ça que je me rappelais des toutes les réponses. Et puis il y avait une partie de l’épreuve orale qu’on n’avait pas fait à l’entrainement et j’étais persuadé de bien m’être planté dessus. 850/990, ça ne laisse pas beaucoup de marge de plantage.

Jour des résultats. J’avais cours avec ma prof d’anglais qui se chargeait elle-même de récupérer mes résultats. Et l’annoncer devant toute la classe en option. Super.
Moment de stress quand elle est sortie de la salle pour aller chercher le tant attendu score auprès de la scolarité…

Elle revient avec le papier à la main et dit à voix haute  » TOEIC obtenu avec un score sur 990 de… 940 ! Dont 495 sur la partie orale soit 100% de réussite sur cette partie »
Clairement j’étais sur le cul.

J’ai toujours étais une quiche en cours d’anglais, mais je me débrouillai pour comprendre les jeux vidéo ou les tutos en anglais. Mais au point d’atteindre ce score.. J’étais vraiment pas prêt.

Bref victoire, champagne shower à l’américaine en slow motion. Mais il était temps de formuler officiellement les vœux, et de les confronter à l’administration..
Alors parlons-en de l’administration. Déjà que ce mot-là me donne de l’urticaire, mais en plus l’administration des écoles nationales.. Une horreur. Quand une responsable n’est même pas en mesure de donner le nombre de place ou le nombre de demande pour une destination, on sait immédiatement qu’on a affaire à un pur produit de l’administration. Breeeeeef. Deux semaines passent, pour que j’apprenne que mon vœux n°1, c’est-à-dire Los Angeles, m’avait été accordé.

Je résume en deux lignes, mais ce fut deux semaine de stress intense, pendant lesquelles je voyais une année entière de party sur un campus américain défiler devant mes yeux.

Et oui, le choix de Los Angeles s’offrait à moi. Mais je ne réalisais pas (et toujours pas au moment de l’écriture de cet article). Je pense que tant que je n’aurai pas le Visa et le billet d’avion, ou tant que je ne saurais pas dans l’aéroport de LA, je n’arriverai pas à réaliser que tout ça m’arrive vraiment.

C’est typiquement le rêve de gosse. On a beau tout faire pour s’en approcher, on sait pertinemment que c’est destiné à rester au stade de fantasme. Mais là ça se rapprochait plutôt vite. Et sans vraiment comprendre pourquoi.

Los Angeles me fut accordé. Surprise, à condition que je passe le TOEFL.
Je pense que le TOEFL peut faire le sujet d’un autre article à part entière, vu à quel point c’est angoissant (et je n’ai toujours pas les résultats au jour auquel j’écris cet article.

Prochain épisode concernant le TOEFL, (préparation épreuve, stress sa mère).

En espérèrent que ça vous plaise, je vous souhaite une bonne soirée. Cabaret et Tortilla.

Bisou,

Benjamin Frost

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  • 3regalia
    17 février 2022 at 4:14

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